AGIOS NIKOLAOS
Aghios Nikolaos est une petite ville de la côte est de la Crète, bâtie autour du petit lac de Voulismeni et anvrée sur le golf de Mirambello, offrant ainsi au regard une vue splendide sur la mer Egée. Aghios Nikolaos signifie Saint Nicolas et il est le saint patron des marins et des grecs. Une petite église byzantine bâtie au VII éme siècle donne ainsi son nom à la ville. Est-ce parce que la ville est une station balnéaire réputée, ou bien parce que sa Marina pouvant abrtiter plus de 250 bateaux et qui accueille le fameux Blue Water Rally, que Aghios Nikolaos donne une image d'élégance, qui en fait l'équivalent d'une Riviera, une étape que l'on ne manquerait pour rien au monde, lors d'un séjour sur l'île. Comme nous l'avons dit, la ville s'agite autour de son lac, lieu de nombreuses manifestations et véritable coeur d'une ville dynamique et chaleureuse.
Le site de la ville actuelle correspond à l'antique "Lato pros Kamares", port de "Lato Etera", importante et puissante ville située près du village de Kritsa. Durant la période romaine et le début de la période byzantine, elle a également servi de port. Sous la domination vénitienne, les Véntiens y ont construits la forteresse de Mirabello à l'endroit ou se tient aujourd'hui le bâtiment de la préfecture.
Le port a son charme donné par les maisons aux toits de tuiles qui l'entoure, par les illuminations (le soir) des lampes des magasins et par les bateaux et kaikis attachés aux docks. Deux charmantes îles sont situées à l'entrée du port. La plus grande des deux sert de refuge aux protégées Kri-Kri. On peut y voir la chapelle d'Agion Panton ou de Tous Saints.
Pour faire une promenade à travers la ville (pas plus d'une heure), on peut démarrer au pont qui sépare le lac du port (ou se situe aussi le musée du folklore) et remonter l'Odos Kunduru, la principale rue commerçante. On prend la troisième rue latérale à droite, l'Odos Plastira, ou se trouvent des cafés offrant une vue remarquable sur le port, la ville et le lac. Continuant cette rue, on arrive près de la place principale, la Platia Venizelu, ou se trouve l'église d'Agia Triada, moderne mais peinte traditionnellement à l'intérieur. En allant toujours tout droit, on aboutit sur la route côtière ou l'on promenera vers la gauche, le long de la mer et au bord de la ville, pour revenir au point de départ après avoir dépassé la station de bus.
Aghios Nikolaos est aussi une station balnéaire, aux nombreuses plages, aborant chacune un "pavillon bleu" signalant la qualité des eaux, les infrastructures et un environnement auquel il est fait grande attention, puisque ici, comme sur toute la Crète, la nature et sa protection ont une grande importance et ce depuis 1951. Ainsi de la,plage de Kalo Chorio au sud, jusqu'à celle de Plaka au nord, ce n'est qu'un enchainement de magnifiques plages aux eaux pures et cristallines.
Ainsi, tout au long, les contrastes sont étonnants et fascinants. L'un des plus beaux endroits que l'on peut découvrir à travers cette côte est certainement l'île de Spinalonga, avec son impressionnante forteresse, construite par les vénitiens en 1526 pour interdire l'accès au port d'Elounda aux bateaux ennemis. Mais les nombreux villages typiques et pittoresques sont également très intéressants. Nous découvrirons notamment Loumas et ses moulins, les ruines de l'ancienne Driros, les moulins de Nikithiano, Krista avec ses dentelles et ses broderies, le site archéologique de Lato des IV et II éme siècles avant JC. Vrouchas à 200 m d'altitude qui offrira une vue imprenable sur la baie de Mirambello, Plaka village de pêcheurs ou bien encore Elounda et son port coloré.
SPINALONGA
Si la minuscule île de Spinalonga, au large de Plaka, était déjà fascinante, le roman l'ile des oubliés de Victoria Hislop ( en grec To Nisi ) en a fait un site incontournable.
Site d'une redoutable forteresse construite par les Vénitiens en 1579 pour protéger Elounda et Mirabello. Spinalonga se rend aux Ottomans en 1715. En 1903, elle est finalement utilisée comme lieu de quarantaine pour les Grecs atteints de la lèpre. Les conditions de vie despremiers temps, décrites comme particulièrement rudes et précaires, s'améliorent péniblement, mais l'arrivée sur l'ile, en 1936, d'un étudiant endroit athénien charismatique, Epaminondas Remoundakis, marque un tournant. En mobilisant les malades, il réussit à faire instaurer des conditions de vie décentes et à insuffler un esprit de rédemption à la communauté. La découverte d'un traitement dans les années 1950, entraine la fermeture de la léproserie en 1957. C'est autour de cette histoire dramatique et touchante que Victoria Hislop a tissé son récit.
ELOUNDA
Elounda se trouve a 12 km au nord d'Agios Nikolaos. On y accède en voiture par une jolie route en cornicha qui longe la baie de Mirabello. Son petit port est cerné par les montagnes, offrant un paysage agréable, aux estivants. Dans l'arrière-pays, on surplombe le golfe de Mirebello et la vue est remarquable. Au large du port, l'île de Spinalonga s'étend du nord au sud. Jusqu'à ce que l'on découvre que cette maladie n'était pas toujours contagieuse dans les année 1950, c'est là qu'on isolait les personnes atteintes de la lèpre. Les Vénitiens y construit l'une des plus importantes forteresses de Crète, la dernière à résister aux Turcs. Elounda est une région réputée pour l'hôtellerie de luxe qu'elle a développée.
SITIA
Sitia est un port de 7 000 habitants. Ses maisons blanches s'étagent de la colline à la mer. La douceur de son climat, les quais ombragés, les cafés et les tavernes le long du port, une plage de sable gris et de cailloux en font un agréable lieu de villégiature. On pourra y visiter l'ancienne forteresse vénitienne de Kazarma, le musée folklorique et le musée archéologique. A l'ouest de Sitia, la route qui mène à Agios Nikolaos croise des petites routes peu fréquentées qui descendent à la mer. C'est l'occasion de découvrir de jolis petits villages, comme Mohlos, encore préservés du tourisme galopant de la côte nord . Sitia n'est qu'à 30 km de la côte sud et une très bonne route relie à la mer de Libye. S'enfoncer dans l'arrière-pays, permet de rencontrer des petits villages ou vivent les Crétois des montagnes. La route qui part à l'est de la ville longe la baie de Sitia et mène à Toplou. Ce vieux monastère du XIIIe siècle, à l'allure forteresse, abrite une église et un musée qui comptent quelques belles icônes anciennes. Les ruines minoennes de Zakros constituent le centre d'intêret culturel le plus important de la région. A proximité, il est possible de faire de la randonnée dans la vallée des Morts. La région de Sitia compte de nombreuses grottes, intéressantes du point de vue géologique et souvent archéologique. Enfin, le littoral abrite de magnifiques plages, parmi les plus belles de l'île : Ambelos, Kouremenos, et la plage mythique de Vai, connue pour sa grande palmeraie
IERAPETRA
Ierapetra est la ville au plus au sud de l'Europe, avec ses 8000 habitants, elle est considérée comme le plus grand jardin de la Grèce : dans la région, on trouve en effet nombres de cultures de légumes ( concombres et tomates surtout ) qui, à l'instar des olives et des citrons qu'on cueille au détour d'une promenade, sont exportés aux quatres coins de l'Europe. Comme la température est une des plus douces du monde ( jamais en dessous de 20° ), l'agriculture y trouve un environnement parfait. Et les visiteurs qui s'aventurent du côté d'Ierapetra y découvrent un paysage fleuri, agrémenté de plages dorées pas encore surchargées.
Sous la domination de l'Empire romain, Ierapetra fut l'un des ports orientaux les plus achalandés vers l'actuelle Lybie, permettant à sa province, dont la capitale était alors Gortyne, d'être l'une des plus riches de la région. Les Vénitiens ne s'y trompèrent pas lorsqu'ils l'investirent et y construisirent une forteresse, Kazarma, encore aujourd'hui fièrement tournée vers l'Afrique, au début du XIIIe siècle. C'est de là que partent aujourd'hui les bateaux qui permettent, après une heure de mer, de visiter l'île de Chrissi ( Gaïdouronissi ), qu'on appelle dorée en l'honneur de ses plages de sable fin et de coquillages, et qu'on comparze aux plus beaux endroits des Caraîbes. La tradition veut que Napoléon Bonaparte s'y soit arrêté le 26 juin 1798.
Bref, on ne peut dire avoir tout vu de la Crète si on n'a pas abandonné le nord de l'île pour découvrir les secrets de la côte africaine.
Car les trésors crétois ne sont pas qu'antiques. Ils sont bien actuels. Et veulent le rester. Pour le plaisir des yeux..... ( extrait La Dernière Edition 04/06/05 ).
VAI
Les 5000 palmiers s'étendent dans une très belle vallée formée par deux collines. Ils descendent en amphithéatre jusqu'à la plage dorée, métamorphosant le paysage en un lieu idyllique et exotique. La légende veut que les palmier aient poussé ici après une visite des Phéniciens qui auraient jeté à terre les noyaux des dattes qui mangeaient. Le nom de Vaï provient des palmiers, appelés aussi " vaïa". Aujourd'hui la région est cloturée et il est strictement interdit d'y passer la nuit, on savouera la beauté de l'endroit et son calme, dans une de ses joiklies tavernes
C'est peut être le secret de ce département........celui de toujours surprendre.....