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3 février 2009 2 03 /02 /février /2009 12:22

HERAKLION

 

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Capitale insulaire depuis 1970, Héraklion ( cinquième plus grande ville de Grèce, sa population supérieure a 150 000 habitants ) reste la ville ou débarquent la majorité des touristes : soit au port lorsqu'ils font escale en cours de croisière; soit à l'aéroport, provenance du continent.
Trop souvent, les touristes s'empressent de louer une voiture pour quitter le ville et filer vers l'une ou l'autre réputée station balnéaire. Ne revenant dans la capitale locale que pour une visite composée des classiques du genre : le magnifique vieux port haut en couleurs, les imposants remparts vénitiens ( datant du 15éme siècle, long de 4 kms et larges jusqu'à 29 m ), l'arsenal ou l'on costruisait jadis les galères ou le fort qui à été superbement restauré.
Mais en dehors de ces superbes classiques, Héraklion cache encore quelques magnifiques trésors méconnus qui méritent le décor. Ainsi, sur la place Eleftherias, le musée Achéologique ( l'un des plus importants du pays ) est remarquable, présentant la quasi totalité des richesses mioennes découvertes sur l'île. Installé au coeur de l'église Aghia Ekaterini, le Musée d'Art Religieux propose une exceptionnelle collection d'icônes, dont certaines signées par le chef de file de l'école crétoise du 16 éme siècle, Michel Damaskinos. De quartier en quartier ( surtout si l'on reste dans le coeur de la cité ), Héraklion incite à la promenade et la flânerie. Chaque quartier, illuminé par le soleil méditerranéen, est riche de ses ambiances, de ses couleurs et de la gentillesse de ses habitants.
Pour l'ambiance, mais aussi pour siroter un ouzo bien frais et déguster l'un et l'autre plat local, rendez vous à la place Venizelou ou se concentrent terrasses, cafés et restaurants. Trés animée par les Crétois dés la tombée du jour, c'est un spectacle à elle seule. Spectacle encore enjolivé par la fontaine Morosi toute proche ( 17 éme siécle ), ornée de lions de marbre et qui offre une bienvenue fraicheur. Pour le farniente et le bronzage, voici les plus belles plages locales : celle d'Amoudara ( à l'ouest ) et celle d'Amnissos ( a l'est ), sur laquelle s'étend l'un des plus beaux sables de l'île et qui se situe à l'emplacement de l'ancien port de Knossos.

 

HERAKLION HERAKLION

 

Région viticole d'Héraklion

 

Environ 70% du vin produit en Crète provient de la régionviticole d'Héraklion, qui débute au sud de Knossos. Une bonne vingtaine de domaines viticoles sont installés dans de beaux paysage composés de collines, de terrains ensoleillés et de vallées luxuriantes. Les viticulteurs cultivent de nombreuses variétés de raisins crétois, comme le Kotsifali, le Mandilari et le Malvasi.

Les domaines viticoles se concentrent principalement sur deux zones : la première autour de Peza et d'Archanes au sud d'Héraklion, que l'on rejoint par la route de Knossos, la seconde plus à l'ouest, autour de Dafnes, le long de la route menant à Phaitos et Matala.

 

 

La petite ile de DIA, elle est située à 7 milles marins du port d'Héraklion auquel elle est régulièrement reliée par des "caïques". L'ilot a été placé sous la protection du Ministère de la culture en tant que site archéologique et sous celle de la Direction des Bois et des Forêts, comme région d'intêrets environnemental particulier et comme zone de protection spéciale pour l'avifaune.Dia possède de jolies plages et deux tavernes, de même que la petite église de l'Ascension.

 

L'aquarium de CRETE "CRETARIUM"  

 

Le  "CRETARIUM" se trouve à Gouves et dépend du centre grec de Recherches Sous Marins, le plus grand centre de recherche dédié a l'univers marin de la Méditerranée. Le visiteur de l'aquarium peut y admirer, dans 32 bassins, 2500 organismes environ situés dans une mise en scène des fonds Méditerranéens grec. Des aires de repos ponctuent le parcours, offrant le spectacle des animaux marins qui circulent derrière les parois de verre de l'aquarium.

 

 



PLATEAU DE LASSITHI


Le plateau de Lassithi est situé, à environ 900 mètres d'altitude, au sud de Malia, il semble se dissimuler à l'abri des montagnes, dont le mont Séléna ( 1 599 m ) et la chaine du Dikti, il est connu des touristes comme " la vallée aux 10 000 moulins ".
En venant d'Héraklion, la montée jusqu'au col est une promenade attrayante et les anciens moulins à vent, ex-moulins à grain, qui restent sont, soit en ruine, soit aménagés en boutiques souvenirs. Le plateau de Lassithi est une cuvette marécageuse, parcouru par une rivière qui a besoin d'être curée pour éviter l'inondation. En effet le plateau est en contre bas des montagnes qui l'entourent. Les éoliennes, malheureusement remplacées par des motos-pompes, servaient à pomper l'eau, pour l'irrigation de ce marécage ( et non pas de la nappe phréatique comme il est indiqué parfois ) pour arroser les jardins potagers, les poiriers et pommiers qui couvrent la totalité du terroir. Il y a également la présence de nombreux troupeaux de moutons.

Histoire

Le plateau a été occupé très tôt dans l'histoire. La grotte de Dikti ( Diktéo A,dro en grec ) était un lieu sacré à l'époque minoenne et la grotte de Trapéza, près de Tzermiado, semble avoir été occupée dès la néolithique. On pense que, lorsque les Doriens envahirent la Crète, vers 1100 av- J.C., des crétois refusant de se soumettre choisirent le Lassithi comme refuge, ainsi que le montrent des découvertes faites à Karfi, au nord du village de Lagou. Par la suite, le plateau continua à jouer son rôle protecteur, et quand les vénitiens, nouveaux maître de l'île, imposèrent leur domination, ils se heurtèrent à la résistance des habitants au poiunt de décider en 1263 de vider le plateau de sa population, déracinant les arbres et arrachant les cultures. Désertés par force, le plateau se transforma en une cuvette marécageuse. Mais les vénitiens regrettèrent bientôt leur décision, devant faire face à des pénuries alimentaires. La haute plaine fertile fut donc à nouveau cultivée,et les ingénieurs vénitiens mirent au point les éoliennes pompant l'eau pour irriguer les champs. Le système a donc 650 ans d'âge !! Pendant l'occupation turque, les habitants du plateau menèrent la vie dure auxottomans,mais ils furent sévèrement réprimés. Le Grand Soulèvement de 1866 - 1869 se termina par une défaite très lourde des insurgés, d'autant plus lourde que l'un des commandant des troupes ottomanes, Ismaïl Férik Pacha, était originaire de Psykhro, sur le plateau de Lassithi. Enlevé en 1823 ce petit chrétien était devenu militaire de haut rang en Egypte. Il mourut peu de temps après avoir réprimé le soulèvement du plateau de Lassithi. Certains pense qu'il a pu se donner la mort.

 

PLATEAU-DE-LASSITHI PLATEAU-DE-LASSITHI


HERSONISSOS

Depuis que la route nationale a été crée en 1972, la côte nord-est s'est considérablement améliorer pour le tourisme. En l'espace de queques années, Hersonissosn et Malia ( une trentaine de kilomètres à l'est d'Héraklion ) sont devenues deux importantes stations balnéaires, parmi les plus fréquentées et le splus en vue de l'île. Boutiques, bars, pubs, discothèques, restaurants et hôtels se succèdent sans relâche pour le plaisir des touristes étrangers et des crétois qui fourmillent dans les rues et sur les plages. Pourtant, il ne faut pas oublier que ces deux villes furent par le passé d'adorables petits villages. Port de l'antique Lyttos, Hersonissos fut ensuite habité par des romains.
Aprés le centre nautique Star Water Park, le musée Lychnostasis offre une invitation à la vie de l'île, à sa flore, à ses pierres et à ses plantes aromatiques. Au flanc de la montagne, vous pourrez aller flâner dans le vieux Hersonissos qui à conservé de belles maisons de l'époque vénitienne. A l'ouest de la station, plusieurs villages du littoral se sont également ouverts au tourisme, mais restent plus tranquilles ( Gouves, Anissaras....). Situé à 1 km dans les terres, Malia ne manque pas d'intérêt, en particulier grâce aux célèbres ruines de son palais Minoen. La ville est divisée en deux : au nord, la nouvelle ville et, au sud, la vieille ville, plus tranquille avec une poignée de ruelles plutôt sympas. Un peu plus à l'est, le petit port de Sissi conserve un certain charme, même si le tourisme commence à s'y développer. L'intérieur des terres, se trouvent, les charmants villages de Potamies, Avdou et Mohos, qui s'égrènent le long d'une belle route panoramique,  le petit monastère de Moni Kardiotissa accroché au flanc de la montagne. Possiblité de randonnées sur le plateau de Lassithi à partir de Krasi, village célèbre pour son magnifique platane centenaire.

 

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