Tsipouro ( ou raki ) vient du mot grec tsampi-fylla, la feuille de grappe, qui désigne le marc. Le Tsipouro ( ou raki ) est fabriqué depuis l'époque Bysantine : le Mont Athos était un haut lieu de la distillation de l'eau de vie de marc. L'occupant Ottoman favorisa sa production au détriment du vin. A telle enseigne que Constantinople devint un haut lieu de fabrication du Tsipouro ( ou raki ), connu en Turquie sous le nom de raki, et au Liban et en Syrie sous le nom d'arak. En CRETE on continu d'appeler le Tsipouro indifféremment raki ou Tsikoudia. Dans les Cyclades le breuvage prend le nom de souma, et de zivania à Chypre.
Quelques règles simples :
Boire le tsipouro pur, en alternant avec de grands verres d'eau. Accompagner avec des amuses gueules. Ne pas boire de vin ensuite. Consommer seulement en fin de journée.
La cérémonie du Tsipouro ( ou raki ) :
Le Tsipouro est servi dans de petites bouteilles de moins de 20 centilitres. Leur contenance est un héritage des anciennes mesures , qui avait encore cours il y a une cinquantaine d'année, avant que la
GRECE n'adopte le système métrique. La première tournée est accompagnée d'olives, de tomates et concombre. La seconde tournée voit apparaitre des mezedhes comme de la féta, des petits calamars et......Les bouteilles vides sont conservées sur la table afin d'en permettre le comptage pour régler l'addition.
Fabrication :
Les bidons d'huile d'olive sont nettoyés, puis remplis de mousto, le marc de raisin après les vendanges. Le tonneau , protégé par un film plastique, est laissé en plein soleil pendant quelques semaines. Vous en remarquerez dans tous les villages, si vous y passez en automne. L'odeur de fermentation qui s'en dégage est assez enivrante et les barils seront bientôt prêts a être portés à l'alambic artisanal. Cette alcool maison est vendu au poids.